Pensées malignes :

Vi(d)e, mort, et autres acharnements existentiels

 

Le monde ne va nulle part, il tourne en rond. Tout un symbole écrit depuis toujours.

***

S'occuper de l'infiniment petit pour ne pas être angoissé par l'infiniment grand.

***

Tout le monde a le sentiment d’être exceptionnel.
Moi, je me sens d’une banalité quelconque.
Du coup, ça me donne une aura un peu exceptionnelle.

***

C'est fou comme on s'acharne à remplir le vide avec du creux.

***

Le vide existentiel est préférable à la mort. Au moins, on peut s’empiffrer de chocolat en regardant Sex and the city.

***

C'est ton néant qui fait autant de bruit ?

***

La vie est une constante période d’essai à période plus ou moins indéterminée.

***

Je n’ai rien à dire, mais j’aimerais beaucoup en discuter avec vous.

***

La vie est un perpétuel travail, mais qu'on se rassure, c'est juste un CDD.

***

Toujours, c’est jusqu’à quand ? Jamais, c’est à partir de quand ?

***

Il fait trop froid…
Il fait trop chaud…
Hey Machin, le jour où tu ne sentiras plus rien, même pas que tu ne sens rien, là c'est que ça ira vraiment mal.

***

J’ai pris la forme des attentes de mes parents, puis de mes amis, puis de mes amants, puis de mes enfants. Si je continue à ce rythme, je commencerai à vivre quand tous ces gens seront morts.

***

Il y a tant de non-dits… tout ce qu’on aimerait dire, qu’on n’ose pas dire, qu’on ne peut pas dire… Et du coup on dit des conneries.

***

Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas voir.

***

Le but de la vie, c'est la vie, se dit-on juste avant de mourir ?

***

Lâche prise, tu ne tiens rien, à part la laisse autour de ton cou.

***

On passe notre temps à remplir notre vie pour se maintenir dans l’illusion qu’on existe, tout en le perdant à ne pas le voir passer.

***

A partir d’un âge certain, mieux vaut être connu dans son quartier que dans le pays entier, pour être sûr d’avoir ses vieux amis à son enterrement.

***

Si on donnait autant que ce qu’on attend de l’autre, le monde aurait une autre gueule.

***

A force de faire les choses pour ne pas regretter un jour, on finit par regretter tout ce qu’on a fait.

***

La parentalité fait tellement de dégâts que j’ai décidé de rendre service à mes enfants en ne les faisant pas.

***

J’ai choisi un mari plein de pouvoir et d’argent. Avec l’espoir que ces emblèmes d’existence me dégoulineraient dessus. Ils m’ont toute tachée. Puis j’ai fait des enfants. En espérant m’appuyer sur eux pour grandir. Résultat : ils sont restés tassés.

***

Grandir est fatigant. C'est bien connu que la croissance épuise.

***

Parler pour masquer le fait qu’on n’a rien à dire.

***

Si on réunissait les larmes des six milliards de terriens, il n’y en aurait pas assez pour pleurer sur les absurdités du monde.

 


Un commentaire ?